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Goûter au paradis avant de mourir - Chapitre 1 - Luc Koisuru

Lola, Luc et Anne (la maman de Lola) sont en vacances d’été. Jeanne la voisine les rejoint. Elle leur racontera l’histoire d’amour adultère en pleine occupation allemande, du père adoptif de Anne avec une jeune épouse de vingt-cinq ans prénommée Lisa.


Chapitre 1 - Lola et Luc arrivent en Bretagne


Lola et son époux Luc arrivent en voiture devant une magnifique longère. Ils rejoignent Anne, la mère de Lola, dans une ancienne propriété familiale bretonne pour les vacances d’été.

Le père de Lola est resté à la ferme, dans le sud : les animaux ont besoin de soins vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Anne doit procéder à quelques paperasse administratives au village à propos de cette maison. Elle avait été habitée, pendant de nombreuses années par son père, avant qu'il décède il y a deux ans.

Lola, étant héritière unique du bien, accepta sans hésiter, la lourde tâche de l’entretenir. Au grand bonheur de sa mère. Car celle-ci ne supportait pas de voir partir la jolie maison de son père Papounet vers des promoteurs malintentionnés.

Il en était question juste après sa mort. Plusieurs agents commerciaux arrivaient à gros renforts d’argent pour proposer de raser la maison et en faire un camping haut de gamme sur la propriété de vingt hectares boisés.


— Ah vous voilà ! s’exclame Anne. Le voyage s’est bien passé mes chéris ?

— Oui Maman, répond Lola en embrassant tendrement sa mère. Venir en Bretagne en deux jours, c’est vraiment peinard. Montpellier - halte pour déjeuner à Carcassonne – Toulouse – Bordeaux – Dodo à La Rochelle dans une superbe chambre d’hôtes, les gens étaient hyper sympas. On y retournera. Et nous voilà.

— Oui, La Rochelle ! Humm, un très beau pays, insiste Luc en posant les valises dans le hall d’entrée. Bonjour Anne, termine-t-il en embrassant à son tour sa belle-mère.

— Nous avons Marraine Aela ce soir pour diner, Dit Anne

— Super ! saute Lola. J’ai hâte de la revoir ! Mais ce n’est pas son anniversaire aujourd’hui ?

— Si, c’est aujourd’hui même. J’ai préparé un gâteau pour le fêter. J’ai mis du champagne au frais.

— En effet, nous passerons une très bonne soirée, dit Luc en mimant de se lécher les babines.

— J’ai acheté tous les ingrédients que tu m’as listé pour cuisiner, ajoute Anne.

— Tu es la plus belle des belles maman, dit Luc en posant un bisous sur la joue de sa belle-mère.

— Tu verras Luc. Marraine Aela est toujours de bonne compagnie. Tu l’apprécieras surement. C’était la meilleure amie de Papounet. C’est pour cela qu’elle est ma marraine, ajoute Anne.


Luc n’a pas eu la chance de rencontrer ni marraine Aela, ni Papounet. Marié depuis peu à Lola, ils ont tous les deux, trente ans. Ils se sont connues sur les bancs de la faculté de lettre à Montpellier. Depuis, ils ont ouvert, avec la meilleure amie du couple, un petit restaurant concept libertin. Luc s’occupe de la cuisine, tandis que les deux amies font le service et le bar. Les affaires marchant bien, ce sont leurs premières vacances depuis trois ans. Luc n’est jamais venu en Bretagne, c’était l’occasion idéale de connaître les origines de sa belle-mère et Lola. Il apprit aussi que le naturisme pratiquer dans la famille de Lola vient justement de Papounet. La grande propriété étant isolé, la pratique n’était que du plaisir. C’est ainsi que Anne reçu le couple d’amoureux.


Il était quinze heure, une fois tout le monde nue, Lola entreprit de faire visiter à Luc la longère en pierre de granit. Toute en longueur, l’entrée se faisait par un petit hall desservant la cuisine d’un côté, le salon, salle à manger de l’autre. Le sol en tomette rouge. Les lieux restaient dans son jus d’antan. Papounet était intransigeant. Lola se rappelle que plusieurs fois sa mère demandait à son Papounet de faire des travaux de réaménagement, de rafraichissement… il était catégorique « On ne touche pas à cette maison ! assenait-il. Elle est très belle ainsi et un point c’est tout » Luc riait de ce caractère d’ancien temps. Surement du au ciel breton. Lola termina de le frapper.


— N’oublie pas que ta femme est bretonne mon chérie. Je suis né à la clinique de Vannes.

— Oui, mon amour, répond Luc en faisant mine du petit chien soumis.


Il y a trois chambres : deux côtés salons et une côté cuisine. La longère en toit de chaume n’a pas d’étage. Papounet utilisait la plus grande chambre de vingt mètre carré, côté cuisine. Elle était interdite, même pour sa fille, Anne. Luc éclate de rire lorsque Lola lui explique cette interdiction farfelue. Celle-ci lui tape sur les épaule en guise de réprobation. Elle accepte cependant, la tournure psychiatrique dramatique de son Papounet. Elle en rit de bon cœur finalement.


— A part ce non catégorique sur l’aménagement de la maison, Papounet était un grand père adorablement gentil, conclu Lola en essuyant ses larmes de rire.

— Je remarque toutes ses peintures. C’était un peintre talentueux, constate Luc en montrant celui à côté de la cheminée.


Une peinture de la longère dans un angle de vue qu’on ne s’attend pas. C’est l’arrière de la maison, vue de la route. Le fil à linge entre deux chêne est toujours là avec un grand drap blanc. Longeant la petite route qui mène au domaine, une murette en pierre. La route continue bien, mais à partir de la maison, c’est un sentier. Lola explique que ce sentier débouche sur l’océan après un quart-heure de marche.


— Oui, il peignait tous le temps. Surtout vers la fin de sa vie. Il ne se passait pas une journée sans que je le vois partir avec ses pinceaux et son pupitre. Je me rappelle, pendant les vacances d’été, je venais sans mes parents trois semaines. Je devais avoir quinze ou seize ans. Je le regardais passer nu, il avait tout son matériels de peintre sous son bras et il arpentait la propriété pendant une bonne heure. Moi je m’occupais de son potager avec marraine Aela. Ils partageaient les récoltes. Nous rions en douce de le voir aller et venir. A un moment, il posait tout et il peignait à toute vitesse. Je crois qu’en deux heures il finissait une toile entièrement.

— Il peignait toi et marraine Aela ? toutes nues ? demande Luc en souriant.

— Bin non, il ne peignait que des paysages. Regarde bien autour de toi. Vois-tu une seule fesse, un seul sein ?

— Non, c’est dommage ! Répond Luc en pinçant le téton de la jeune femme.

— C’est vrai que c’est dommage, ajoute Lola en attrapant et en serrant fort le sexe de Luc.

— Humm ! encore.

— Non, je n’ai pas fini la visite.

— Dépêchons-nous alors, bouscule Luc impatient de jouer des corps avec Lola.


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