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Le chemisier transparent – Chapitre 2 - Luc Koisuru

Dernière mise à jour : 29 avr. 2023


Lucie attend dans le somptueux hall d’entrée du club. Quatre colonnes en marbre blanc soutiennent une grande coupole en verre. Au centre de la pièce, la lumière de ce bel après-midi ensoleillé bonifie un olivier centenaire. En fond sonore, de la musique classique note agréablement ce lieu. Après la grande porte d’entrée, il y a une deuxième porte. Une large double porte capitonnée dans un cuir marron clair. Un écriteau le surplombe : « Aux plaisirs ».

Contre les murs, la jeune femme remarque des photographies. Des personnes posent devant l’olivier, tout sourire en compagnie d’Isabelle, la maitresse des lieux. Ceux sont des stars du cinéma, de la musique, de la télévision. Lucie ne reconnait pas chaque personne, mais elle comprend que ce club est plutôt bien fréquenté. Ce qui a pour effet de la rassurer.

Alex lui a demandé d’attendre une certaine Lola. Isabelle s’étant éclipsé juste après les présentations, le bel homme devait faire de même. Il avait oublié un rendez-vous important avec un certain couple : Richard et Julia.


— Excuse-moi ma chérie ! notre rencontre m’a fait oublier mes obligations. J’ai une réunion hyper importante avec les actionnaires majoritaire du club. Nous voulons rénover et agrandir l’établissement. Alors autant te dire que c’est d’une grande priorité.

— Tu es le patron de ce club ? demande Lucie surprise.

— Bin… oui ! sourit-il. Je te demande juste de patienter quelques minutes. Je t’envoie Lola. C’est une amie. Elle va bien s’occuper de toi pendant mon absence. J’espère que tu pourras m’attendre j’en ai bien pour trois heures de réunion. Je suis vraiment désolé ma puce.

— Ce n’est pas grave. Il faut bien que tu bosses.

— Tu es un amour.

— J’ai envie de t’aimer.

— Je t’aime déjà, ajoute Alex en l’embrassant.

Lucie lui attrape une fesse.

— J’ai envie de ça.

— Elles sont à toi. Je me sauve ma chérie.

— Sauves-toi avant que je te saute dessus.


…

Lucie fait le tour du hall en contemplant chaque photo. Une petite voix féminine l’interrompt.

— Bonjour Lucie.


Elle se retourne, ravie de se trouver devant un tout petit bout de femme toute souriante. Ses yeux légèrement soulignés pétillent au-dessus de ses pommettes roses. Une très jolie brune coiffée d’une queue-de-cheval. Elle est toute nue sous une robe noire, courte, moulante et entièrement transparente. Elle est également pieds nus. Ses petits seins pointent derrière le tissu et le sillon de sa vulve cache surement un fruit juteux et sucré. La jeune fille devant elle, surement la certaine Lola, dégage cette délicieuse luxure qu’elle voulait rencontrer en venant ici. Elle est conquise.

Lucie est traversée par une chaleur qui va grossir et s’entretenir dans son bas ventre.


— Bonjour… Lola je suppose ? balbutie-t-elle.

— Oui, je te souhaite la bienvenue Aux Plaisirs.

— Merci.

— Alex m’a recommandé de bien m’occuper de toi.

— C’est gentil à lui.

— Suis-moi, lance Lola en lui prenant la main.


Lucie se laisse emmener par la jolie employée.


— Pour commencer, nous allons passer par les chambres.

— Les chambres ?

— Oui, nous sommes dans un club libertin, mais c’est avant tout un hôtel.


Les deux femmes empruntent la double porte. Elle s’ouvre automatiquement en appuyant sur un bouton. Lucie est surprise de voir un long couloir lumineux. Le plafond vitré donne sur le ciel. Un « waouh » échappe de sa bouche.


— Sympa, hein ?

— C’est magnifique ce ciel.

— Rien ici ne ressemble à l’ordinaire. Alors tu vois, nous avons une cinquantaine de chambres nominative et donc individuel. C’est pour les clients qui reviennent souvent nous voir. Pour toi, Lucie, Alex m’a demandé de t’installer dans la sienne. Celle-ci ! dit-elle en ouvrant la porte nommé « Alex ».

— Elle n’est pas fermée à clés ?

— Aucune clé Aux Plaisirs. Ne t’inquiète pas, il y a des caméras de surveillance. Mais je te rassure, en quinze ans d’existence, Isabelle n’a eu aucun problème de malveillance. C’est elle qui se charge de qui a le droit d’entrée dans ce club. Elle a l’air très gentille et douce au premier abord. Elle l’est sans aucun doute, mais il ne faut surtout pas mentir à la confiance qu’elle donne.

— C’est une très belle femme.

— Oui, et elle a fait un très beau garçon.

— Ah ça oui alors. Très mignon et très gentil.

— Tu as beaucoup de chance. C’est la première fois que je le vois comme cela. Il est amoureux de toi.

— Il doit avoir plein de femmes à ses pieds ?

— Détrompes toi ! je ne l’ai jamais vu avec une femme. Ce n’est pas un coureur de jupons. Il est le genre de mec que toutes les femmes veulent avoir. Il n’avait pas encore trouvé la perle rare avant toi. C’est chose faites ! sourit Lola

— Mais dans ce club.

— Justement. Moi-même j’ai envie de faire l’amour avec lui. Je lui ai fait des avances. Il les a à chaque fois repoussées. Il m’a toujours dit avec son air coquin. « Seulement quand ma chérie te donnera l’autorisation et je te baiserai de toute mon âme » J’ai mouillé illico. Il m’énerve, tu ne peux pas savoir à qu’elle point.

Les deux femmes éclatent de rire.

— Voilà la chambre d’Alex.


Lucie entre dans une pièce meublée d’un grand divan, d’une armoire et d’une commode. Un mur partage la pièce.


— Une chambre d’hôtel sans lit ?

— Il dort chez ses parents.

— Je comprends.

— Derrière ce mur il y a une douche et un toilette, précise Lola. Tu es ici chez toi.

— Je vais en profitez pour faire un petit pipi.

— Vas-y ma chérie, ça ne te dérange pas que je t’appelle ainsi ?

— Non, pas du tout. Tu m’as l’air plutôt très sympathique et très jolie.

— Ne dis pas ça, je suis plus attiré par les femmes que les hommes. Et je peux te dire que tu es mon genre. Oups pardon, tu ne le diras pas à Alex.

— Je ne vais pas oublier le compliment. J’ai déjà embrassé une fille au lycée. C’était pour m’amuser. Mais j’avoue que l’endroit, cet établissement est propice à vouloir t’embrasser, termine Lucie en posant un baiser sur les lèvres de Lola.

— Humm tes lèvres sont tendres.

— Les tiennent aussi.

— Bon ne m’excite pas plus, il faut que je te fasse visiter tout le club en passant par le coin beauté, je bosse ici, il ne faut pas que je profite des clientes, dit Lola en reprenant la main de sa nouvelle copine. Tu peux laisser ton sac et ton châle ici. Tu n’en auras pas besoin. Tu peux quitter tes sandales aussi. L’établissement est entièrement sans chaussure.

— Ok. Etonnant et appréciable, dit Lucie en retirant ses sandales.


Elles quittent la chambre d’Alex par une deuxième porte intitulée « Aux Plaisirs ». Lucie remarque sous la plante de ses pieds un sol en parquet.


— Le club est entièrement en parquet chêne. Il est chauffant quand la température commence à baisser, explique Lola.


Elles entrent dans une très grande pièce lumineuse d’à peu près trois cents mètres carré. Des dômes vitrées, semblables au hall d’entrée, donnent un effet d’espace. Des carrés de terre où poussent fleurs, arbuste verdissent les lieux. En son centre, une petite piste de danse avec deux barres de pole dance est collé au bar. Un bar semi-circulaire où elle reconnait la mère d’Alex discutant avec une barmaid derrière le comptoir. Un rapide coup d’œil, elle comptabilise une vingtaine de clients, au bar, sur des rockingchairs. Certains sirotent une boisson. Elle entend des rires, des voix masculines, féminines. Les hommes sont habillés chics et les femmes arborent leur corps dans des tenues belles et transparentes. Elle remarque tout un pan de mur vitré. Derrière, une terrasse en bois donnant sur une étendue d’eau. Elle n’imaginait pas l’intérieur d’un club libertin si grand, pas du tout glauque. Un large couloir se peaufine sur le côté de la baie vitrée avec une enseigne lumineuse rouge « Prenez-soin de vous ». Toujours la musique classique en sourdine.

Lola remarque le regard de Lucie.

— C’est sympa, Hein ?

— Je n’imaginais pas un club libertin aussi beau.

— Tu n’as pas tout vu, ma chérie. Viens je vais te présenter à Luc, mon amoureux.

— Ton amoureux ? Et les filles ?

— J’ai besoin d’une bonne bite de temps en temps pour me ramoner la chatte, murmure Lola à l’oreille de Lucie.

Ce qui a pour effet de les faire éclater de rire.

— J’entends que vous vous êtes trouvés copines toutes les deux, lance Isabelle depuis le bar.

— Pardon mada… Isabelle, s’excuse Lucie.

— Ne t’excuse pas ma Lucie. Au contraire, tu es ici chez toi, les clients aussi sont ici chez eux. Je veux voir des sourires. Je veux entendre des rires et des gémissements transpirés de ces murs. Venez prendre une coupe de champagne les filles. Luc, s’il te plait.

— Bonne idée Isabelle.

— Mais nous devons passer au coin beauté, annonce Lola à sa directrice.

— Ah oui, bien, vous le dégusterez là-bas. C’est agréable de se faire chouchouter tout en buvant un bon champagne. Luc, fais le nécessaire, s’il te plait.

— Pas de soucis, répond le travesti Luc.

Lucie comprend tout de suite que la drag-queen est Luc, l’ami de Lola.

— Tu auras compris que Luc est ma petite chérie, dit Lola en présentant l’homme habillé en tenue de soubrette ultra sexy noire et blanche : porte-jarretelle, fausse poitrine, perruque blonde et maquillé comme il se doit.

— Ravie de te rencontrer jolie Lucie, lance Luc d’une voix dévirilisée.

Isabelle éclate de rire à son tour. Elle dit à Luc :

— Allez ma coquine, excites toi la moule, tu as du boulot.

— Oui, ma chérie, répond Luc en utilisant une voix suave, une main sur le bras de sa patronne.


Lucie et Lola quittent le bar en se tordant de rire. Elles se dirigent vers l’espace « Prenez-soin de vous ».

C’est une partie du club ou les clients peuvent se faire coiffer, se faire masser, acheter des vêtements plutôt sexy, il y a aussi une partie sexe shop.

Lola profite de présenter Lucie à deux autres employées, et trois clients croisés dans cet espace dédié. Elle la fait entrer dans une des pièces de soin.


— Isabelle m’a demandé de te masser, maquiller, coiffer, habiller, te rendre toute belle en quelque sorte, bien que tu le sois déjà ma chérie.

— Je suis vraiment gêner.

— Il ne faut pas. Laisse-toi bichonner. Ça te fera du bien.

— Tu sais faire tout ça ? masser, coiffer… ?

— Mais, bien sûr ! rit-elle. Allez ! déshabilles-toi nous allons prendre un bain bien relaxant, dit-elle en enlevant son seul vêtement, sa robe transparente.

— Nous ?

— Oui, tu ne veux pas prendre un bain avec moi, répond-elle en faisant la mou.

— Si, mais tu fais ça avec tous les clients ?

— Seulement si j’en ai envie.

— Tu en as envie ?

— J’ai envie de toi. Et toi ?

— Tu me fais mouiller.


Lola prend le visage de la jeune femme entre ses mains et l’embrasse à pleine bouche. Lucie tend sa langue en réponse. Les jus abondent et se mélangent entre les lèvres. Lola suce la langue de Lucie et la relâche. Lucie lui rend la douceur. Une fois nue, elles entrent dans le bain déjà rempli de mousse. Les deux corps se savonnent, se caressent encore et encore. Les mains partent en reconnaissances dans les moindres parcelles de peau. Sans cesser de s’embrasser. Sans cesser de s’aimer. Lola se couche enfin dans les bras de Lucie. La tête contre sa poitrine.


— Je ne savais pas que la peau d’une femme était si douce, murmure Lucie.

— Tu vas encore plus apprécier lorsque je vais te masser avec mon corps. J’adore la peau contre la peau.


Un tintement résonne dans l’espace de soin.


— Oui ! s’exclame Lola.


Luc entre doucement avec un plateau de service chargé de deux coupes de champagne. Il s’approche. Il leur propose de saisir leur verre.


— S’il vous plait, mesdames.

Il se retire en lançant un bisou à Lola. Celle-ci lui renvoie.

— Tu es adorable mon chéri.

— Vous êtes belles mes sirènes.


La porte se referme.


— Pas de jalousie ?

— Si je suis ici, il n’y a aucune jalousie à l’horizon, répond Lola. Bienvenue « Aux Plaisirs ».

— Ce club me plait de plus en plus, dit-elle en caressant le sein de Lola.


Les deux femmes trinquent aux plaisirs avant de déguster leur champagne.

…


Après deux heures dans la partie « Prenez-soin de vous », elles sortent toutes les deux reposées, heureuses de ce moment sensuel partagé. Elles sont coiffées, maquillées, habillées comme le protocole de l’établissement le souhaite : comme des déesses. Plusieurs essais départageront leurs souhaits. Lola voudra changer de robe et s’habiller exactement comme sa nouvelle petite amie : une jupette noire brodée sans culotte pour laisser leur petite chatte libertine - un chemisier transparent noir, attaché par un nœud devant, exactement sous leur poitrine généreuse et nue.

Elles seront félicitées par Isabelle et Luc en arrivant au bar. Lucie appréciera le baiser humide sur ses lèvres par la directrice des lieux. Le travesti en fera autant sous le regard tendre de Lola.

Elles partent toutes les deux mains dans la main vers un autre grand couloir de la pièce centrale. La lumière y est tamisée par des candélabres posés sur tablette en bois ici et là. Les murs sombres sont en moquette soyeuse. Plusieurs portes fermées se profilent le long du couloir. Chaque porte sont vitrées pour voir l’intérieur de la pièce. Certaines vitres sont fermées d’un rideau.


— Nous les appelons les alcôves. Il y en a une quinzaine, toutes différentes, chuchote Lola. Si le rideau est fermé, c’est pour signifier qu’il n’y a rien à voir. Si d’aventure le rideau est ouvert et qu’il y a des libertins. Tu peux entrer et te proposer à te joindre à eux. Ils peuvent bien sur refuser ou dire oui. Après chaque scène, nous appelons une partie de plaisir ainsi, la pièce est nettoyée par nos services.


Les deux libertines arpentent le couloir sinueux. Elles regardent chaque porte vitrée. Elles croisent un homme en chaise roulante accompagné d’une ravissante femme.


— Bonjour Loïc, bonjour Sandra, je vous présente Lucie, la compagne d’Alex, dit Lola.

Le couple salut respectueusement les deux filles. En disant qu’ils vont au restaurant.

— Il y a un restaurant ? demande surprise Lucie.

— Bien sûr ma chérie, rit Lola. Nous irons juste après cette petite visite des alcôves. J’espère que tu as faim ?

— Mon ventre commence à crier famine.

— Tiens, regardes !


Lola tire Lucie vers une porte sans rideau. A l’intérieur trois hommes nus sont couchés l’un derrière l’autre. Ils se pénètrent en communion.


— Wouha ! murmure Lucie. C’est excitant de les voir.

— Suis-moi, on va juste caresser leur corps.

— J’ai peur.


Lola ouvre la porte et fait entrée Lucie avant de la refermer.

Un des trois hommes lève la tête. En voyant Lola, il tend la main pour lui signifier de s’approcher.

La jeune employée tire doucement Lucie derrière elle. Une fois à côté du grand lit en cuir noir, Lola monte dessus et commence à caresser de ses deux mains les trois corps en plein coït anale. Lucie sent sa vulve humide. Elle se déplace et va de l’autre côté du lit - Monte dessus - elle regarde les trois hommes qui lui sourient. L’homme de devant prend sa main et la porte à son sexe en érection. Elle commence de lent va et viens sur ce chibre chaud. Cela a l’effet immédiat sur le trio masculin. Ils accélèrent leur coup de reins de plus en plus vite, de plus en plus profondément. Lola les accompagne de ses mains sur les fesses du dernier. Lucie accélère également sa masturbation. Les trois corps bouillonnent. Ils vont bientôt jouir. Les muscles se tétanisent. Les trois silhouettes imberbes se cambrent sous des plaintes. Lucie sent la hampe s’épaissir. Du sperme chaud s’échappe du méat. Il se dépose sur les cuisses de la jeune femme. Elle redouble d’ardeur pour en sortir le maximum. Après ce moment d’une certaine intensité, les muscles s’affaissent. Le premier homme approche son visage des jambes de Lucie. Il lèche et avale son éjaculation répandue sur ses cuisses.


Après un rapide passage aux toilettes. Lola emmène Lucie sur la terrasse du club. Le restaurant est juste à côté. Plusieurs clients ainsi que Loïc et Sandra attendent son ouverture pour le diner. Lucie est heureuse de cette première expérience dans cette alcôve. Elle en fait part à son amie.


— C’était vraiment agréable de les accompagner. Les voir faire l’amour et jouir m’a ému.

— Ils ont apprécier, je peux te le garantir.


Elles voient soudain arriver sur la terrasse Alex et le couple actionnaire : Richard et Julia. Lucie est toute contente de retrouver son bel homme. Celui-ci s’approche à grand pas en la trouvant au milieu des autres clients.


— Ma chérie, je m’excuse encore de te laisser sans moi, dit-il en la prenant dans ses bras.

— Lola s’est bien occupée de moi. Elle est un amour.

— Je sais, c’est une perle rare. Merci beaucoup ma puce, remercie-t-il en s’adressant à son employée.

— J’en ai profité patron. Elle est vraiment douce.

— J’en étais sûr que tu ferais ta coquine, rit-il. Mais à présent tu peux disposer. Nous allons diner avec Richard et Julia.

— Belle soirée les amoureux, sourit Lola avec un clin d’œil.


Copyright (tous droits réservés) - Luc Koisuru

(Photographies personnelles de Lucie)














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